lundi 3 juillet 2023

Appel à la réforme

 Inquiétudes croissantes concernant la violence policière en France : Aperçu du rapport IFOP


Selon un récent rapport de l'IFOP, l'opinion générale concernant la police en France indique qu'une majorité de la population leur fait toujours confiance. Cependant, il existe une préoccupation grandissante concernant les cas de violence policière, notamment lors des interactions avec les jeunes issus de minorités ethniques. Le rapport met en évidence que 57 % des Français continuent d'accorder leur confiance ou leur sympathie à la police, mais ce chiffre a baissé de 6 points depuis 2019.

Le rapport révèle également une divergence significative dans l'opinion publique concernant la violence policière. Les membres des minorités ethniques sont plus enclins à croire que la police fait preuve de violence que les autres. Par exemple, 70 % des membres des minorités ethniques pensent que la police est violente, contre 43 % des autres personnes.


Le rapport met également en évidence une corrélation entre l'âge et l'affiliation politique concernant la question de la violence policière. Toujours selon le rapport, les jeunes et les personnes se déclarant de gauche sont plus susceptibles de croire que la police fait preuve de violence que les personnes plus âgées et celles se déclarant de droite.


Le profil typique de quelqu'un qui partage l'opinion générale sur la police est un jeune (âgé de 18 à 34 ans) issu de la classe ouvrière ou de la classe moyenne inférieure, ayant un diplôme d'études secondaires ou l'équivalent, et se déclarant de gauche.


Voici quelques détails supplémentaires du rapport IFOP :

* 62 % des Français pensent que la police est plus susceptible d'utiliser la violence contre les jeunes issus de minorités ethniques que contre les autres.

* 53 % des Français pensent que la police est plus susceptible d'utiliser la violence contre les personnes qui participent à des manifestations.

* 51 % des Français pensent que la police est plus susceptible d'utiliser la violence contre les personnes défavorisées.


Accordons nous à dire que ces tendances sont des généralités et qu'il existe toujours des exceptions.

Le rapport IFOP conclut que la mort de Nahel a mis en évidence les profondes divisions de la société française concernant la question de la violence policière. Le rapport appelle à un débat national sur la question et à des réformes visant à rendre la police davantage responsable envers le public.


Face à cette situation, une réforme en profondeur est nécessaire pour rétablir la confiance du public dans les forces de l'ordre et assurer leur responsabilité dans l'exercice de leurs fonctions. Il est crucial que la police agisse avec transparence et équité pour regagner le soutien de la population qu'elle est censée protéger.

La crise politique, la crise économique et sociale, la montée des réseaux sociaux, la parentalité, le manque de moyens humains et financiers dans les quartiers populaires, l'inflation, je m'arrête là..., peuvent en effet contribuer à une atmosphère tendue et à un sentiment d'insatisfaction généralisée.

Cependant, la violence n'est jamais la solution et ne fait qu'aggraver la situation déjà difficile.
Au lieu de chercher des solutions dans la violence, il est primordial de favoriser le dialogue, la compréhension mutuelle et le respect des droits de chacun.

Les problèmes auxquels fait face la société française sont complexes et multifactoriels, et leur résolution nécessite une approche globale et coordonnée. 

Les autorités doivent travailler de concert avec la population, la société civile et les acteurs locaux pour mettre en œuvre des politiques efficaces visant à atténuer les inégalités, à améliorer les conditions de vie dans les quartiers défavorisés, à renforcer les services publics, et à promouvoir la justice sociale.


✒️Noureddine Lahmar with Bard

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